collections du musée des beaux-arts de dijon
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La Chaîne du Mont Blanc vue du col de la Faucille
Tableau
1834
Auteur : Rousseau, ThéodoreThéodore RousseauPeinture à l'huile sur papier marouflé sur toile
Paris , 1812 - Barbizon , 1867
Ecole Française Opposé à l'enseignement classique de ses maîtres, Jean-Charles-Joseph Rémond (1795-1875) et de Guillaume Guillon-Lethière (1760-1832), Théodore Rousseau rénove la peinture de paysage. Par sa vision éprise de véracité, tant romantique que réaliste, Rousseau ne se fie qu'à l'observation directe d'une nature qu'il portraiture pour elle-même, vide généralement de toute présence humaine. Chantant l'émotion qu'il ressent face aux paysages qu'il découvre à travers la France, c'est par une facture non finie qu'il rend les effets atmosphériques et les vibrations de la lumière, au fil des heures et des saisons.
Bien que soutenu et admiré par Ary Scheffer (1795-1858), Jules Dupré (1811-1889) et Jean-François Millet (1814-1875) avec lesquels il se lie d'amitié, la carrière de Rousseau est difficile. Il est "le grand refusé" des Salons et doit attendre les années 1850 pour que la reconnaissance sociale et artistique vienne enfin. Il devient alors chef de file de l'école du paysage, le grand représentant de l'Ecole de Barbizon aux côtés de son ami Millet.
Hauteur : 19,5 cm ; Largeur : 40 cm
Inv. DG 494 Observateur amoureux de la nature, Théodore Rousseau est l'un des fondateurs de l'École de Barbizon, foyer de la peinture de paysage en plein air, au XIXe siècle. Cette étude de la chaîne du Mont-Blanc, depuis le Jura, a sans doute été exécutée sur le vif, lors du premier voyage de Rousseau au col de la Faucille en 1834. Dans cette vue panoramique, sans premier plan et sans aucune présence humaine, le peintre embrasse une vaste étendue. Usant de tons blancs, gris et bruns, l'artiste confère à ce paysage de montagne une note de mystère. A la fin de sa vie, de 1863 à 1867, l'artiste éprouvera le besoin de revenir à ce motif, en représentant Le Mont-Blanc vu du Col de la Faucille par temps d'orage. Historique : Collection Camille Groult ; Collection Pierre et Kathleen Granville
Donation Pierre et Kathleen Granville, 1969 Bibliographie :Exposition :Granville (Pierre), "Théodore Rousseau un siècle plus tard", L'Oeil, décembre 1967, n°156, p.18-19, reprod.
Lemoine (Serge), Musée des Beaux-Arts de Dijon : Donation Granville : catalogue des peintures, dessins, estampes et sculptures, tome 1 : oeuvres réalisées avant 1900, Ville de Dijon, 1976, n°195, reprod.
L'Art des collections : Bicentenaire du Musée des Beaux-Arts de Dijon, Dijon : Musée des Beaux-Arts, (16 juin - 9 octobre 2000), Imprimerie Nationale, 2000, p.373 fig.4
Starcky (Emmanuel), Barthélémy (Sophie), Cariel (Rémi) et al., Le musée des Beaux-Arts de Dijon, RMN, Musée des Beaux-Arts de Dijon, Paris, 2002, p. 96, reprod.
© photo François JayThéodore Rousseau, Paris : Musée du Louvre, 1967 - 1968 , n° 11, repr.
Zurück zur Natur, Brême : Kunsthalle, Berne : Kunstmuseum, 1977 , n° 104
Corot, Courbet und die Maler von Barbizon, Munich : Haus der Kunst, 1996
Le Sentiment de la montagne, Grenoble : Musée des Beaux-Arts, 1998 , n° 100
Le seduzioni della montagna : da Delacroix a Depero, Turin : Palazzo Bricherasio, 1998
Wasser, Wolken, Licht und Steine : Die Entdeckung der Landschaft in der europäischen Malerei um 1800 (Klaus Weschenfelder et Urs Roeber, commissaires), Koblenz : Mittelrhein-Museum, 25 août - 3 novembre 2002 , n°34 reprod.
Passeurs d'art : Hommage à Pierre et Kathleen Granville donateurs du musée des Beaux-Arts de Dijon, Dijon : Musée des Beaux-Arts, 18 novembre 2006 - 29 janvier 2007 , fig. 25 p. 38