collections du musée des beaux-arts de dijon
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Mille arches
Panneau
vers 1962 / 1963
Auteur : Domec, ClaudeClaude DomecPeinture à la cire sur panneau de bois
Paris , 1902 - ? , 1981
Ecole Française Peintre peu connu en France, Domec est très apprécié aux États-Unis. De 1924 à 1925, il apprend le métier d'ébéniste charpentier dans un atelier parisien. La peinture l'intéresse néanmoins, d'autant plus qu'il a eu l'occasion de fréquenter Gleizes, Delaunay, et Gondouin durant son service militaire. De 1930 à 1936, il fréquente quelques surréalistes qui viennent le voir dans son atelier : Fraenkel, Desnos, Larivière, Roux... Il garde cependant ses distances par rapport au mouvement. De ses peintures à l'huile se dégage un certain "fantasque". En 1938, il réalise "Pégase", une oeuvre marquante, qui insuffle un poème à Robert Desnos. En 1939, il part aux Etats-Unis pour quelques mois, pour aider le peintre Léon Kroll à la décoration du Worcester War Memorial. La guerre éclatant, il y reste douze ans. C'est à ce moment qu'il exécute "Le Soleil noir" (1940-41). Les deux peintures à la cire sur panneau intitulées "Bruise", ainsi que le dessin préparatoire datent de 1951, année durant laquelle il revient définitivement en France. Pierre Granville fut un grand admirateur de Domec puisque la collection ne comporte pas moins de seize toiles de l'artiste. Il l'avait remarqué en 1956, lors du Salon des Surindépendants, qui y présentait une peinture de taille impressionnante. De 1959 à 63, retiré dans la campagne champenoise, il réalise "Vermine céleste, Racaille terrestre", "Antesigma", "Le Château rouge"... Dès 1962, il se met à concevoir des triptyques : "La Grande cascade", "Les Orgues de la ville", "Vaste mer océane". En 1980, le Musée des Beaux-Arts de Dijon fut à l'origine d'une rétrospective itinérante.
Hauteur : 33,5 cm ; Largeur : 40,5 cm
Inv. DG 657 bis Ce tableau, exécuté vers 1962-1963, évoque un lieu précis situé dans la vallée de la Seine, dans la partie humide et verte de la Champagne, près de Marnay où résida et travailla Claude Domec. Il s'agit d'un chemin constitué de grosses pierres (la ligne noire horizontale située aux deux tiers de la hauteur) qui reste découvert quand le fleuve inonde sa vallée. Avec cette composition, Domec a voulu traduire à la fois l'angoisse provoquée par l'inondation, l'absence de terre ferme, la venue du crépuscule dans un tel milieu, mais aussi l'espoir de rencontrer un endroit qui permette de se dégager de l'emprise de l'eau.
(Notice de Serge Lemoine extraite de "Musée des Beaux-Arts de Dijon : Donation Granville : catalogue des peintures, dessins, estampes et sculptures, tome 2 : oeuvres réalisées après 1900", Ville de Dijon, 1976)
Historique : Collection Pierre et Kathleen Granville
Donation Pierre et Kathleen Granville (entrée au musée en 1976) Inscriptions / marques :Bibliographie :signature en bas à gauche en bordure : "Cl. Domec"
Exposition :Lemoine (Serge), Musée des Beaux-Arts de Dijon : Donation Granville : catalogue des peintures, dessins, estampes et sculptures, tome 2 : oeuvres réalisées après 1900, Ville de Dijon, 1976, n°264, reprod.
Passeurs d'art : Hommage à Pierre et Kathleen Granville donateurs du musée des Beaux-Arts de Dijon, Dijon : Musée des Beaux-Arts, 2006, fig. 51 p. 57
© photo François JayClaude Domec, Triptyques Oeuvres Récentes, Paris : Sous les toits de Paris, 1964 , n° 8