collections du musée des beaux-arts de dijon
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Étude d'après "Saint Michel terrassant le démon" de Raphaël
Tableau
19e siècle (2ème quart) / 19e siècle (3ème quart)
Auteur : Flandrin, HippolyteHippolyte FlandrinPeinture à l'huile sur toile
Lyon , 1809 - Rome , 1864
Ecole Française Second de trois frères également peintres, Hippolyte Flandrin débute sa formation artistique auprès du sculpteur Jean-François Legendre-Héral (1796-1851) et du peintre Jean-Antoine Duclaux (1783-1868) qui l'incite à dessiner d'après nature.
L'artiste entre ensuite à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, sa ville natale, où enseigne son frère aîné Auguste ( ). Apparue sous la Restauration et reconnue officiellement au Salon de 1819, l'Ecole de peinture lyonnaise connaîtra un certain renom, en particulier dans le genre troubadour ainsi que dans la peinture de fleurs, les scènes de genre et les sujets religieux.
Accompagné de son plus jeune frère Paul, qui se spécialisera par la suite dans la peinture de paysage, il quitte Lyon pour Paris en 1829. Les deux jeunes frères y découvrent avec enthousiasme l'enseignement de Jean-Dominique Ingres dont il deviennent rapidement les disciples et les amis favoris.
Grand Prix de Rome en 1832 avec un "Thésée reconnu par son père", Hippolyte séjourne dans la Ville Eternelle jusqu'en 1838 avant d'y revenir et d'y mourir quelques années plus tard. La découverte de l'art de Raphaël est une véritable révélation pour le jeune pensionnaire qui décide alors de se consacrer à la peinture sacrée. De retour en France, il participe au renouveau de la peinture religieuse décorative et enchaîne les commandes pour les églises parisiennes de Saint-Germain-des-Près (1842-1861) et de Saint Vincent-de-Paul (1850-1854). Fidèle à ses origines lyonnaises, il décore en 1855 la basilique d'Ainay.
Cette notoriété lui vaut d'être élu un an plus tard à l'Académie des Beaux-Arts.
En 1859, il est salué par le journaliste Henri Delaroche dans la Revue-des-Deux-Mondes comme "le plus grand peintre religieux que la France ait vu naître depuis Le Sueur".
Hauteur : 40,5 cm ; Largeur : 32,5 cm
Inv. DG 857 Il s'agit d'une copie de la tête de Satan dans le tableau fameux de Raphaël "Saint Michel terrassant le démon", conservé au Musée du Louvre et qui a servi de modèle à des générations d'artistes. Cette étude, d'excellente main, a été attribuée par Pierre Granville à Hipppolyte Flandrin : elle confirmerait l'intérêt porté, à la suite d'Ingres, par ses disciples à l'auteur de l'Ecole d'Athènes.
(Notice de Serge Lemoine extraite de l'ouvrage "Musée des Beaux-Arts de Dijon : Donation Granville : catalogue des peintures, dessins, estampes et sculptures, tome 1 : oeuvres réalisées avant 1900", Ville de Dijon, 1976) Historique : 1897, Paris, Vente Haro ; Collection Pierre et Kathleen Granville
Donation Pierre et Kathleen Granville, 1974 Bibliographie :Exposition :Lemoine (Serge), Musée des Beaux-Arts de Dijon : Donation Granville : catalogue des peintures, dessins, estampes et sculptures, tome 1 : oeuvres réalisées avant 1900, Ville de Dijon, 1976, n°112, reprod.
© photo François JayPasseurs d'art : Hommage à Pierre et Kathleen Granville donateurs du musée des Beaux-Arts de Dijon, Dijon : Musée des Beaux-Arts, 18 novembre 2006 - 29 janvier 2007