collections du musée des beaux-arts de dijon

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Andromède enchaînée

Panneau
vers 1598 / 1600
Auteur : Saraceni, Carlo

Peinture à l'huile sur bois
Hauteur : 26,5 cm ; Largeur : 22,5 cm
(Une bande de bois de 1,7 cm a été ajoutée en largeur)
Inv. CA 694

Attribué au Parmesan à son entrée au Musée, le petit panneau est ensuite donné à l'école de Fontainebleau ; un épigone de cette école, influencé par Elsheimer, serait l'auteur de la peinture de Dijon d'après Nicola Ivanoff (1962), qui la rapproche d'une "Annonciation" retrouvée par Fiocco à l'église Santa Giustina de Feltre, toile où le nom de Saraceni ne peut être considéré comme une signature, la date de 1621 qui l'accompagne étant postérieure à la mort de l'artiste. Par ailleurs, dès sa visite au Musée de Dijon aux environs de 1922, Roberto Longhi, dans ses notes manuscrites, considère la peinture de la collection Devosge comme une oeuvre de Saraceni ; il remarque le traitement caractéristique du drapé et la situe dans la première période de l'activité du peintre. Tandis qu'en 1941, George Isarlo y voit une réplique de Saraceni, Roberto Longhi en 1943, publie l'Andromède comme une oeuvre de jeunesse de l'artiste vénitien, attribution reconnue par Michel Laclotte (communication orale, 1968), Anna Ottani-Cavina (1967 et 1968) et Pierre Rosenberg (1971). Le nom du cavalier d'Arpin, quelque temps retenu en raison des rapports iconographiques précis avec les interprétations sur le même thème du peintre romain, que devait connaître l'auteur du panneau de Dijon, en particulier l'"Andromède" du Musée de Bologne, ne peut être accepté si l'on compare ces oeuvres de style très différent.

(Notice de Marguerite Guillaume extraite du Catalogue raisonné du Musée des Beaux-Arts : peintures italiennes, Ville de Dijon, 1980)

Historique : Collection Anatole Devosge

Legs Anatole Devosge, 1850

Bibliographie :

Exposition : © photo François Jay

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